Illustration : gracieuseté de l’AMECQ – Association des médias écrits communautaires du Québec
Comme d’habitude, vous trouverez dans ce numéro hebdomadaire des articles qui vous parlent de ce qui importe sur le territoire que nous habitons. Cela a aussi, bien sûr, une ampleur universelle, d’où nos articles sur les immigrants d’ici et sur le décès d’Alexeï Navalny. Cependant, tout cela pourrait être compromis du fait que les organes d’information locale se meurent en dehors des grandes agglomérations urbaines, et cela inclut votre journal local, Le Saint-Armand. Nous sommes désormais confinés à publier en ligne parce que la production d’un journal imprimé et sa distribution sur l’ensemble du territoire de l’Armandie n’est plus viable.
Comment contrer un tel gâchis ? Comment réparer les dégâts causés par les grandes plateformes numériques mondialisées ? Le journal Le Saint-Armand est menacé, il est en péril et sa survie est incertaine, même si ses artisans mènent actuellement une tentative ultime de sauvetage. On vous en parle encore dans ce numéro et on continuera de le faire au cours des prochaines semaines. On explore des pistes et on s’attend à ce que vous, nos lecteurs, mettiez l’épaule à la roue pour trouver une sortie de secours.
Manifestez-vous, donnez-nous votre opinion, dites-nous si vous souhaitez qu’on poursuive cette publication et levez la main si vous pensez pouvoir aider. Parlons-nous avant de ne plus disposer du média qui permet de le faire. À la fin mars, nous tiendrons une assemblée générale spéciale pour décider de la suite des choses avec toutes les personnes qui estiment ce journal communautaire. Le dimanche, 24 mars, sera l’occasion ultime pour décider si nous pensons avoir les moyens de poursuivre l’aventure ou s’il vaut mieux jeter l’éponge. La parole est à vous. Les prochaines semaines marqueront l’histoire de l’Armandie.