« Bonjour, Ma mère vient de m’envoyer le Journal de Saint-Armand de février 2004. Quelle belle initiative ! J’ai grandi à Saint-Armand et je vis en Alberta depuis maintenant 20 ans. Je retourne aussi souvent que je peux par chez nous. J’ai beaucoup aimé votre article sur mes parents Charles -Édouard et Yolande Messier. Votre style d’écrivains est très intéressant. Je serai de passage à Saint-Armand pour la fête de Pâques et j’aimerais passer vous dire bonjour. Merci encore de faire connaître et d’animer la région de mon enfance. Pierrette Messier-Peet,
Directrice de l’École publique Gabrielle-Roy (Edmonton) »
*****
« Beaucoup de chose intéressantes dans votre dernier numéro ! Bravo à toute l’équipe ! » (Jean Trudeau, Saint-Armand-sur-le-Web)
*****
« Je suis vraiment contente qu’il y ait un journal à St-Armand. Je n’ai pas l’habitude d’acheter de la pub dans les journaux, mais dans ce cas-ci, je suis très fière de participer dans votre journal. Puisque finalement il y a de l’action à St-Armand, j’aurais bien aimé écrire un article, mais je suis vraiment occupée ces temps-ci. J’aurais aimé parler de la coupe des arbres en avant de l’église que je trouve très dommage…. Ce sera pour une autre édition. »
(Anne-Lise Kyling, Saint-Armand)
*****
« Bonjour toute l’équipe de rédaction, J’habite en France, et je reçois votre journal. Étonnant, non ? [ … ] Je trouve que Le Saint-Armand est de bonne tenue, j’y lis des articles intéressants, des choses que, même dans la lointaine France (pour vous !) j’ai envie de lire – c’est sûr que certaines infos ne me concernent pas du tout et voilà – Au début, on peut être un peu surpris du format (2 pages indépendantes), mais on s’habitue vite ; c’est peut-être moins onéreux de cette façon – quand le journal atteindra 12 ou 16 pages( !), vous verrez sans doute à trouver une autre formule – J’constate qu’le père Raôul a pris d’la bouteille, lui aussi ! Comme nous tous, pauvres mortels ! [ … ] Bonne suite au petit journal local (ceci dit sans dépréciation, bien au contraire) ; c’est dans le local qu’il convient d’agir en premier… Très cordiales salutations, Francesca »
*****
Copie d’une lettre que l’auteure nous demande de publier : le 24 mars 2004
La Fabrique de St-Armand
2024, chemin de l’Église
St-Armand (Québec) JOJ 1N0
J’ai eu l’occasion de me balader à travers tout le Québec, toujours sur les petites routes. J’ai vu au cours de mes voyages au pays une enfilade de villages et d’églises. Ces églises sont généralement érigées sur la rue principale qui est souvent la route. Certains villages sont très jolis, d’autres moches. Maskinongé était joli avec ses arbres centenaires. Après la tornade de ’91, il ne restait plus un arbre. Maskinongé est devenu moche.
Quand j’ai vu l’église de St-Armand la première fois en 1988, je l’ai trouvée à l’extrémité d’une place où trônait un saule noir centenaire magnifique. Elle était sertie dans un écrin d’épinettes. J’ai été conquise par cet endroit enchanteur. Maintenant que je vis à St-Armand, j’ai eu maintes fois le loisir d’en faire le tour, de cette église rouge et de son bouquet d’arbres. Au printemps, la neige qui fond dénude le sol couvert d’une masse d’ombre et d’un tapis moelleux d’aiguilles. La faune ailée s’y retrouve joyeusement pour nicher. L’été, quand je passe en vélo les grands arbres donnent refuge aux oiseaux qui se font entendre sans vergogne et le soleil découpe à travers le branchage une dentelle d’ombre et de lumière. L’automne, le ciel lâche une pluie de gouttes sonores, les arbres soupirent, grondent et dégoulinent d’eau glacée. Bousculés par le vent, ils deviennent un rideau mouvant et semblent ébaucher une danse étrange pour protéger leur église. L’hiver, le vent miaule entre les branches de ces grandes épinettes qui portent à bout de bras d’énormes masses blanches.
*****
Mais l’église est en colère, comme l’alouette de Félix. Un nouveau printemps est amorcé mais l’église ne reverra plus les saisons de la même façon. Elle est dépouillée, esseulée. Il y a quelques jours, j’ai constaté avec dégoût et amertume que les arbres entourant l’église avaient été massacrés. Ces arbres en pleine santé ainsi que le saule noir, coupé lui aussi il y a quelques années, faisaient le charme d’une des plus belles places de l’Estrie. Tout a été sauvagement estropié sans respect aucun ni pour la nature, ni pour les citoyens. J’aimerais connaître l’illuminé qui a pris cette décision unilatérale et de quel droit, si on considère que ces arbres ne sont pas propriétés privées mais font partie du patrimoine de St-Armand. Les citoyens de St-Armand, à ma connaissance, n’ont pas été consultés, et ceux avec lesquels j’ai abordé le sujet sont tous outrés d’un tel comportement de la part des élus.
*****
Il y a suffisamment de multinationales américaines qui viennent ratiboiser nos forêts sans que nous nous y mettions aussi.
Oui, moi aussi je suis en colère. Lise Rousseau
351, chemin Luke
St-Armand (Québec) JOJ no
*****
A note to the editor
Two articles interested me in your last edition : Omya St-Armand and Exodus. If we should climb the hill in St-Armand, what would we see ? These are not the only articles I enjoyed but they were the ones that struck a cord.
- H. (Philipsburg)