Photo : Eric Madsen
Angèle et Philippe Smith sont bien au fait des activités de la pêche blanche et de ce que tout cela engendre. Selon eux, les mœurs ont bien changé. La majorité de leur clientèle semble être plus consciente de la fragilité de l’écosystème, respectant ainsi les recommandations de la pourvoirie. Pour ce qui est de l’attitude des clients, les Smith n’y peuvent rien, ayant sans doute assez à faire avec leur commerce.
Peut-on leur reprocher que le lac devienne parfois une piste de course pour engins de toutes sortes, pilotés souvent par de purs novices ? Ou encore que l’éthique du bon pêcheur ne soit pas respectée ?
Avec une centaine de cabanes, les chemins à entretenir, le déplacement du village de pêche, la surveillance des glaces, l’accueil à la descente, les Smith ont de quoi s’occuper.
Rappelons que la limite des prises est de 50 par jour, qu’il est obligatoire d’avoir un permis de pêche et qu’il est interdit de vendre le poisson