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Chers membres du Saint-Armand,

             C’est le cœur gros que je vous annonce la fin de cette formidable aventure qu’a été Le Saint-Armand au cours des vingt dernières années. Non pas que je ne m’y intéresse plus ou que les collaborateurs s’en soient lassés, au contraire, l’enthousiasme reste entier. Cependant, les finances ne suivent plus. Le journal coûte de plus en plus cher à produire, alors que ses revenus diminuent, malgré les efforts de Catherine Chagnon, toujours à l’affût d’annonceurs potentiels.

            La santé financière du journal a toujours été fragile, dans ce sens qu’il ne s’agit pas d’une entreprise en mesure de générer des revenus – d’ailleurs ce n’en était pas le but premier. Les revenus n’ont toujours suffi qu’à couvrir les dépenses. Cependant, la situation s’est détériorée avec l’arrivée de la pandémie, qui s’est avéré un dur coup pour les commerçants du coin, c’est-à-dire nos annonceurs. Nous fournirons les pleins détails financiers lors de l’AGA de dimanche mais, en gros, c’est près de la moitié des revenus de cette source que nous avons perdus et qui peinent à retourner à leur niveau d’avant-pandémie. Durant la pandémie, le journal a pu survivre « artificiellement » dans la mesure où la publicité gouvernementale a compensé le désistement des autres annonceurs, mais postpandémie, il n’y a plus rien de ce côté-là. Nous avons réussi à survivre tant bien que mal depuis, notamment en diminuant le nombre de pages de chacun des numéros (et donc les frais d’imprimerie) mais force est de constater que cela ne suffit pas à combler le manque à gagner. Bref, chaque numéro est déficitaire.

            Par conséquent, à moins que ne se manifeste quelque mécène au cours des prochaines semaines, le numéro de juin-juillet sera le dernier à paraître. Si nous avons décidé au CA de le produire, c’est que notre budget devrait permettre de le faire et, par ailleurs, de rembourser ceux de nos annonceurs qui ont pris des ententes à long terme avec nous (les montants précis restent à déterminer).

        Ce dernier numéro, nous le voulons festif, un riche rappel de la vie de cet organe et de ceux qui l’ont fabriqué au fil des ans.

        Nous souhaitons vous voir nombreux à ce qui sera vraisemblablement notre dernière AGA. Bien entendu, nous tâcherons de répondre de notre mieux à vos questions à ce moment-là. Un suivi de l’AGA vous sera communiqué ultérieurement.

         Encore une fois, laissez-moi vous exprimer mon chagrin de devoir renoncer à ce bel exercice démocratique et, d’autre part, vous remercier d’y avoir cru et d’y avoir participé. Sans ses membres, le journal n’aurait pu exister sous cette forme. Merci à vous tous et à dimanche!

 
   
 

PS : L’AGA se tient ce dimanche, 14 h 15, au sous-sol de l’église catholique de Philipsburg, au 262, avenue Champlain.