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Faites connaissance avec les fondateurs du journal

François Marcotte

Le Journal Saint-Armand naît de la volonté des membres de l’équipe fondatrice d’insuffler un regain de dynamisme à la vie sociale, culturelle et politique de notre communauté. Animés par les motifs les plus divers – protection de l’environnement, valorisation du patrimoine, qualité de vie, enrichissement de le vie sociale et culturelle, transparence de la politique municipale – les six membres de l’équipe mettent en commun leurs talents et compétences pour créer un nouvel outil de communication dans un souci d’enrichissement collectif et de mise en valeur du riche potentiel humain qu’abrite notre communauté.

Natif de Philipsburg, Daniel Boulet est une véritable mine de renseignements sur la petite histoire de Saint-Armand. Le « rapporteur officiel » du journal nous rap­pelle que les choses ont bien changé depuis les années 70, époque où ses études l’avaient amené à se déplacer de village en village Philipsburg, Saint-Armand, Bedford et enfin Farnham.

« À mon arrivée à l’école de Saint-Armand, j’étais le seul gars de Philipsburg. Pour mes compagnons de classe, j’étais le gars de la ville ! » , raconte-t-il dans un grand éclat de rire pour illustrer la rivalité qui existait alors entre les deux villages. Le sympathique gaillard déplore le manque de cohésion entre les vues du conseil municipal et celles de la population. Il souhaite que le journal crée de nouvelles synergies, qu’il contribue à dissiper l’esprit de clocher qui règne encore et qu’il fasse en sorte que la communauté adopte une vision à long terme pour son développement.

Tout sourire, la charmante dame accueille le visiteur dans sa chaleureuse maison patrimoniale. Ce n’est pas Sain- Armand qu’elle et Jean-Pierre Fourez ont d’abord choisi comme lieu de vie pour la retraite, mais bien cette grande maison qui les a séduits au premier regard. Depuis, au hasard de ses rencontres avec les gens de la région et de ses randonnées dans la nature, Josiane Cornillon s’est éprise de Saint-Armand et, voyant la générosité, la vitalité, le dynamisme et la richesse des forces humaines dont regorge la communauté, elle a choisi de venir prêter mainforte à l’équipe du Journal Saint-Armand.

Du journal, elle veut faire un outil de sensibilisation qui permettra de tisser des liens entre les gens afin de les amener à prévenir les problèmes en adoptant une démarche communautaire proactive.

Consultant en mesures d’urgence, Robert Crevier habite Saint-Armand depuis 12 ans. Celui qui assurera la trésorerie du nouveau journal possède déjà un important bagage en matiére d’engagement social et culturel au sein de notre communauté.  On se souviendra qu’au cours des années 90, Robert Crevier avait siégé au conseil municipal à titre de conseiller pendant deux ans et qu’il avait présidé le comité des loisirs pendant deux autres années, à une époque où le village voyait se dérouler nombre d’activités sportives et culturelles couronnées de succès : carnavals, exposition des artisans locaux, tours de la région à vélo, etc.

Nicole Dumoulin est le maître d’œuvre de la présentation visuelle du nouveau Journal Saint-Armand. Graphiste de formation, elle a conçu la maquette du journal. Venue de Montréal en 2000, elle se lance dans la rénovation d’une maison en fort mauvais état qui avait, en contrepartie, l’avantage d’offrir une vue prenante sur le mont Pinacle et la campagne ondoyante de Saint-Armand. Au terme des travaux, le drame se produit : un incendie détruit le bâtiment. N’écoutant que son courage, elle se relève et décide de rebâtir à neuf « J’ai décidé de faire mon nid ici ». C’est pour moi un privilège de vivre dans un si bel endroit. Je suis fière de vivre à Saint-Armand et j’entends faire profiter ma communauté de mon talent et de mon expérience des communications et de la publicité imprimée •.

Parti à la recherche de la perle rare il y a quatre ans, Jean-Pierre Fourez découvre à Saint-Armand une vieille maison de bois à la hauteur de son rêve de retraite, rénover une maison ancestrale.

Construite dans sa partie la plus ancienne en 1789, la grande maison du chemin Saint-Armand donnera lieu à de nombreuses rencontres enrichissantes avec des gens de métier des alentours. Ravi de l’accueil chaleureux que lui réservent les villageois, l’ex-psychoéducateur dénote cependant une faille au niveau des communications au sein de la communauté. De son avis, le tissu social a besoin d’être resserré et dynamisé. « Il faut conserver le village vivant », lance-t-il. Homme d’opinions, le rédacteur en chef d’origine normande compte faire du Journal Saint-Armand un outil rassembleur, un forum propice aux débats d’idées.

J’entends faire de mon rôle de président du journal un rôle de temporisateur. Soucieux d’éthique et respectueux des gens, je veillerai à faire de ce nouvel outil d’information un organe rassembleur auquel les gens des trois communautés pourront s’identifier, lance Éric Madsen d’entrée de jeu. Homme de compromis, il entre au Journal Saint-Armand dans l’optique d’en faire un moteur qui fera avancer les dossiers chauds de la communauté dans le respect de chacun. Électricien de métier et professeur à temps partiel, M. Madsen est reconnu pour son solide engagement sur la scène sportive et culturelle de Saint-Armand dans les années 90. Il déplore la diminution alarmante du nombre de jeunes et craint que Saint-Armand ne devienne une municipalité dortoir.

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